Belladone champêtre

Après plus de deux mois d’absence je suis enfin de retour !!! Durant cette période j’ai adopté un chat (Chewie, qui avait plein de puces au début, j’ai donc passé plus de 4 semaines à briquer l’appartement au vinaigre tous les soirs pour me débarrasser de ces abominations) puis il y a des petits passages à vides (rhume et gastro) couplés à une période sacrement chargée au taf sans compter la mode des collections capsules/je couds intelligent. Pour moi qui suis du genre « je couds même si je le porterai 3 fois dans l’année », je me demande si je ne vais pas être mise au bûcher ….

La robe Belladone illustre parfaitement cette problématique. C’est la 3ème fois que je coud ce modèle mais je ne l’ai quasiment jamais porté ! J’ai mis quelquefois la version 1 (en sergé grenat – j’adore la couleur même si le tissu fait paysanne), la version 2 en coton vert foncé a fini dans un carton pour Emmaus (sans avoir été porté) et celle ci (en coton de chez Tissu Calvet) n’a, à ce jour, été porté uniquement pour la séance photo.

Je ne suis pas foutu d’expliquer pourquoi mais je me sens moche dans cette robe….J’adore la découpe dos et le tissu ne fait pas trop culcul la praline. Mais je pense que je n’arrive jamais à porter cette robe au travail (de manière générale, j’évite les modèles ajustés à la taille ou très féminins), les occasions pour la porter seront donc trèeeeees limités….

Niveau réalisation, rien de bien méchant, les patrons Deer and Doe sont toujours très bien taillés (marges de couture incluses^^) et les explications très claires. Niveau technique c’est un patron abordable même si j’ai encore du mal à avoir le parfait raccord entre les pinces du corsage et celle de la jupe. Par contre c’est le patron parfait pour apprendre à faire des poches à l’italienne.

Alors que nous étions en pleine séance photo, C. m’a fait remarqué que cette robe lui faisait penser à un modèle de demoiselle d’honneur. Et en y regardant de plus prêt, c’est vrai que ça serait parfait pour un mariage champêtre. Je me dois cependant d’être honnêtre : si une de mes connaissances venait à faire un mariage de ce style, je me mettrais immédiatement à la recherche d’un  autre modèle à coudre (quand on passe le quart de sa journée dans un atelier on peut difficilement se mettre en robe donc toutes les occasions sont bonnes pour en faire une nouvelle).

En attendant ce grand jour, je voudrais remercier mon photographe pour sa disponibilité (même si les photos ont été prises il y a quelque temps déjà) et je vous dit à bientôt pour une série d’article sur les hauts que je me suis cousue pour la saison hivernale.